"Galerie de Portraits"

Exposition monographique d’Aurélie Mathigot

"Galerie de Portraits"

Exposition monographique d’Aurélie Mathigot

Organisée par maison parisienne au Studio Harcourt, le solo show d’Aurélie Mathigot “Galerie de Portraits” présente une correspondance entre les œuvres uniques d’Aurélie Mathigot – portraits flous et portraits nets, en noir et blanc, et en couleur – et les mythiques portraits du Studio Harcourt.

 

Correspondance partielle ou totale, là où le Studio Harcourt embellit, intensifie, approfondit son sujet de son emblématique jeu de lumières, Aurélie Mathigot utilise tout un jeu de textures et de relief.

 

De l’autoportrait d’Aurélie Mathigot au portrait de Cosette Harcourt, fondatrice du Studio Harcourt, ces portraits uniques présentent deux écritures et réécritures de l’histoire de la photographie et représentent deux regards à la vision singulière.

Avant tout photographe, Aurélie Mathigot a mis au point une technique de manipulation photographique unique : elle imprime ses images sur une toile de peintre qu’elle brode puis monte sur un châssis. Aurélie Mathigot utilise plusieurs techniques de broderie – à la machine, à la main, en fils, en perles, en perles anciennes, en paillettes, en jais… qu’elle a appris notamment auprès de la Maison Lesage, ainsi que des techniques plus personnelles de mise en volume grâce au crochet, à l’accumulation de matière.

Artiste complète, Aurélie propose une vision unique du portrait, de la photographie à la broderie à la peinture, en passant par la céramique et le bois. Depuis l’appareil photo en raku jusqu’au masque en céramique peinte, ses œuvres explorent et construisent un regard étonnant autour de l’identité, de la perception et de la représentation.

Des Portraits Inversés

 

Aurélie Mathigot inverse les codes du portrait à travers des photographies où l’élément humain, fermé, fuyant, masqué, est représenté par l’architecture, le drapé des vêtements, les formes géométriques, les jeux de lumières. Ces portraits nets de figures féminines glamour et élégantes échappent au regard, rendues presque floues par la distance ou par la surexposition.

Des Portraits Iconiques

 

Reflet des mœurs d’une époque et de leur évolution, reflet des modes et de toutes les incarnations de la féminité, Barbie photographiée par Studio Harcourt est le reflet des mannequins photographiés par Aurélie Mathigot, comme dans un miroir inversé : de la poupée inerte au modèle en mouvement, de la pose dynamique à l’élan figé… accessoire ou humain, animé ou inanimé, glamour ou provocateur, ces icônes féminines explorent une culture protéiforme de l’identité et de la personnalité.

Des Portraits Déconstruits

 

Au XVIIIème siècle, les portraitistes étaient considérés comme des « peintres de costume », mettant en valeur le drapé des costumes plus que le détail des visages car le portrait confirmait le statut du personnage sans explorer sa personnalité. Visages dissimulés, visages floutés, faisant disparaître les traits humains sous les formes et les tissus – du haut-de-forme stylisé au dandy évanescent, Studio Harcourt et Aurélie Mathigot réinventent l’histoire du portrait par sa déconstruction.

Des Portraits Intimes

 

Pour Aurélie Mathigot, le portrait en noir et blanc est le medium parfait pour évoquer l’intime. A travers des portraits de ses proches, l’intime se révèle pourtant indissociable du distant : yeux fermés ou détournés, mains en position protectrice, corps placés de biais… l’élément qui ressort, parfois qui sort littéralement du cadre, est textile. Le détail des vêtements et des accessoires devient net là où l’élément humain se floute, s’aplatit, tend à disparaître…

Des Portraits Métonymiques

 

La partie pour le tout : à travers des photographies de parties du corps humain et d’objets symboliques, Studio Harcourt comme Aurélie Mathigot explorent la notion de portraits sans visage. Portraits anonymes, portraits partiels, portraits de femmes à l’identité dérobée et fuyante, ces portraits déconstruisent les codes du portrait, le désindividualisent, le détournent. Qu’est-ce qu’un portrait ? Qu’est-ce que l’identité ? Est-ce un costume symbolique, un objet évocateur, une pose représentative ? Ou est-ce que, comme la beauté, l’identité est aussi dans les yeux de celui qui regarde ?

Téléchargez l’application Maison Parisienne

Sur iPhone

Scannez le QR code

Sur Android

Scannez le QR code