Artiste représentée par maison parisienne depuis 2011, Aurélie Mathigot est avant tout photographe. Après une formation en photo-vidéo aux Beaux-Arts d’Aix-en-Provence, elle poursuit son travail autour de l’image, cherchant à y donner une autre profondeur par la texture, par la matière.
Ses clichés sont donc imprimés sur des toiles de peintre et rebrodés en différents endroits, de broderies faites à la machine, à la main, en fils, en perlage, au crochet. Elle créer ainsi une méthode de retouche singulière en volume, pour gagner du sens et des sens.
Pour Aurélie Mathigot, si elle s’est approprié le langage de la broderie, c’est « parce qu’il offre la possibilité de se tromper, de défaire et de refaire, sans altération du matériau. »
Comme un moyen d’explorer la notion d’œuvre collective, le textile invite à la participation, à la transmission. L’humanité est ainsi reliée par le fil conducteur du tissu, de la trame qu’on retrouve dans les notions de textile, texture : « Le textile est un médium qui existe partout, du linge au linceul, on vit dans le textile. Je pensais que la musique était un langage universel, alors que non, c’est le textile. »
En 2012, elle reçoit le Grand Prix de la Création dans la catégorie Métiers d’Art de la Ville de Paris. Elle élabore ses recherches au sein du musée des Beaux-Arts de Valenciennes, à Genève et Rio ou encore au Centre National d’Arts Plastiques (CNAP Paris).
En 2021, son œuvre Sans ta beauté je suis perdue entre dans les collections permanentes du Musée des Arts Décoratifs de Paris.
En 2022, la Manufacture des Gobelins fait l’acquisition de son œuvre Fin de Journée en Automne pour la reproduire en tapisserie, un projet qui est en cours de réalisation.
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